Archives
Jean-Luc Verna
Jean-Luc Verna exposera simultanément aux Abattoirs – Musée Frac Occitanie Toulouse.
Longtemps les gares ont été décorées de peintures représentant les régions et les villes desservies par les trains. C’était une façon d’anticiper les voyages, de les rendre désirables ou de les remémorer.
Dans le hall des départs de la gare Matabiau, le Printemps de septembre invite Jean-Luc Verna à renouer avec cette tradition oubliée. Ses dessins, agrandis et imprimés sur des supports synthétiques proposent des paysages imaginaires associés à des titres de chansons. Le voyageur contemporain est un rêveur en mouvement. Il est souvent encapsulé dans une bulle musicale tandis qu’il traverse les campagnes que sillonnent les trains.
Qu’il danse, qu’il chante, qu’il fasse photographier ou tatouer son corps-sculpture ou encore qu’il dessine, Jean-Luc Verna est une figure fascinante à la croisée de plusieurs mondes contemporains. Dans celui de l’art, son image corporelle se confond avec les images de ses œuvres. Ses oiseaux, ses effrayantes têtes de clowns, ses visages menaçants, ses paysages noyés de mélancolie forment un univers visuel dont l’étrangeté hésite entre rire, inquiétude diffuse et cruauté. Ses affinités le portent aussi bien vers la culture punk que vers les artistes symbolistes et « décadents » de la fin du XIXe siècle.
Interview avec Jean-Luc Verna : voir la vidéo
Exposition réalisée en partenariat avec SNCF Gares & Connexions et avec le soutien du Centre d'Art Nomade.
Né en 1966 à Nice (France), Jean-Luc Verna vit et travaille à Paris. Le travail de Jean-Luc Verna travail a été présenté à l’occasion de nombreuses expositions personnelles, notamment, pour les plus récentes, à Air de Paris, Romainville (2021), au Musée d’Histoire Naturelle, Toulouse (2018), au MACVAL, Musée d’art contemporain du Val de Marne, Vitry sur Seine (2016), au MAMCO, Genève (2001). Jean-Luc Verna participe également régulièrement à des expositions collectives, notamment au Musée d'art moderne de la ville de Paris (2021), à la galerie du jour agnès b., Hong Kong (2020), au Wilhelm-Hack-Museum, Ludwigshafen am Rhein (2018), au [mac] musée d’art contemporain de Marseille (2018), à La Biennale du Québec (2017), au Centre Pompidou, Paris (2017), ou encore au CCA Wattis Institute for Contemporary Arts, San Francisco (2014).