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Éric Baudart - Chloé Delarue - Gyan Panchal
Eric baudart, chloé delarue et gyan panchal, vue d'exposistion, le printemps de septembre 2021
© le printemps de septembre
photo : damien aspe
Infos pratiques :
Place Bernard Lange, 31300 Toulouse
Ouverture le vendredi 17 septembre de 18h à 22h
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h
Samedi et diamnche de 11h à 19h
Nocturnes les 17 et 18 septembre jusqu'à 22h
Eric baudart, vue d'exposistion, le printemps de septembre 2021
© le printemps de septembre
photo : damien aspe
Infos pratiques :
Place Bernard Lange, 31300 Toulouse
Ouverture le vendredi 17 septembre de 18h à 22h
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h
Samedi et diamnche de 11h à 19h
Nocturnes les 17 et 18 septembre jusqu'à 22h
chloé delarue, taffa - soporiis l s'aimer avant (2021), vue d'exposistion, le printemps de septembre 2021
© le printemps de septembre
photo : damien aspe
Infos pratiques :
Place Bernard Lange, 31300 Toulouse
Ouverture le vendredi 17 septembre de 18h à 22h
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h
Samedi et diamnche de 11h à 19h
Nocturnes les 17 et 18 septembre jusqu'à 22h
gyan panchal, vue d'exposistion, le printemps de septembre 2021
© le printemps de septembre
photo : damien aspe
Infos pratiques :
Place Bernard Lange, 31300 Toulouse
Ouverture le vendredi 17 septembre de 18h à 22h
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h
Samedi et diamnche de 11h à 19h
Nocturnes les 17 et 18 septembre jusqu'à 22h
eric baudart, chloé delarue, gyan panchal, vue d'exposistion, le printemps de septembre 2021
© le printemps de septembre
photo : damien aspe
Infos pratiques :
Place Bernard Lange, 31300 Toulouse
Ouverture le vendredi 17 septembre de 18h à 22h
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h
Samedi et diamnche de 11h à 19h
Nocturnes les 17 et 18 septembre jusqu'à 22h
Cette exposition repose au départ sur l’idée de faire se rencontrer trois artistes qui pratiquent la sculpture et qui ne se connaissaient pas. Ils ont quelques points communs (par exemple, leur sens du réemploi d’objets manufacturés abandonnés) mais leurs oeuvres sont assez dissemblables, suivent des trajectoires très distinctes et impliquent des regards différents. Qu’ont-ils à se dire dans cette circonstance non-choisie ? L’enjeu serait évidemment de faire de l’exposition autre chose que la juxtaposition d’oeuvres préexistantes qui caractérise trop souvent les expositions collectives, mais plutôt l’occasion de laisser opérer des affinités électives.
ERIC BAUDART
La pratique artistique d’Éric Baudart est avant tout instinctive, avec une certaine idée de l’art à la fois désuète et exigeante. Il est sensible à la chose physique, à la physicalité du monde et des choses qui l’entourent. Un aspect de son travail consiste à saisir une logique matérielle du monde, à être attentif et alerte afin de réunir et optimiser les conditions favorables à l’émergence d’une forme, d’une idée. Il s’intéresse aux lois de la physique qui régissent les objets pour en libérer leur potentiel et créer les conditions d’une synthèse fulgurante, peu importe le degré de réalisme.
Avec le soutien de RAJA.
Interview avec Eric Baudart : voir la vidéo
CHLOÉ DELARUE
Chloé Delarue réalise des installations sous le titre TAFAA, acronyme pour Toward A Fully Automated Appearance. Il s’agit d’un système de perception qui s’alimente de la perspective d’une automatisation totale où l’entièreté des territoires techniques synthétisent le tangible, nos émotions et nos comportements afin d’en extraire leurs simulations effectives. En puisant dans un large spectre de techniques, elle conçoit des environnements composites où cohabitent les empreintes d’éléments naturels et leurs ersatz artificiels, des assemblages d’objets manufacturés ainsi que des dispositifs numériques de génération d’images. Dans la mise en relation de ces différents matériaux, elle sonde l’interaction non plus externe entre la technique et le vivant, mais plutôt inséparable et fusionnelle.
Avec le soutien de Pro.Helvetia, Fondation suisse pour la culture.
Interview avec Chloé Delarue : voir la vidéo
GYAN PANCHAL
Il nous faut accompagner les objets « jusqu’au seuil d’eux-mêmes », nous dit Gyan Panchal, en produire des sculptures pour les rendre au monde et « nouer avec celui-ci un juste déséquilibre. » Son travail de sculpteur commence par une rencontre. Des objets ou matériaux industriels sans qualité, des artefacts et des objets communs qu’il glane comme le ferait un chiffonnier. Il opère sur eux un travail d’accueil – regarder les matériaux et voir ce qui s’y joue – et d’altération, par des actions simples – recouvrir, soustraire, renverser, suspendre,… qui les revitalisent et leur offrent une nouvelle histoire. Et pour prolonger ce cycle engagé, il s’agit d’aménager une rencontre avec le lieu, comme ici à l’Hôpital La Grave, à proximité de la Garonne. Ainsi ce vieux congélateur désossé où apparaît une mousse jaunâtre aux relents toxiques et ce reste de trampoline renversé ressemblent- ils à des vestiges abandonnés après une catastrophe, une crue ou un ouragan. Disposées comme au bord d’elles-mêmes, du lieu, de l’exposition, en situation précaire et comme en suspens, les sculptures de Gyan Panchal sont à la fois traces et allégories et manifestent une inquiétude diffuse.
Interview avec Gyan Panchal : voir la vidéo
Le réfectoire de l’ancienne école de sages-femmes de l’Hôpital La Grave, mis à disposition par les Hôpitaux de Toulouse, a été réaménagé grâce au mécénat principal du Groupe Pierre Fabre, et avec le soutien de FP01 architectes, EXECO, GB Énergies et Dauphiné Isolation 31.
Avec le soutien de la Région Occitanie.
ERIC BAUDART
Né en 1972 à Saint-Cloud (France), Éric Baudart vit et travaille à Paris. Il a été exposé à la Fondation d’entreprise Ricard (Paris, 2011) et La Maison Rouge (Paris, 2007), entre autres. Il a participé à des expositions collectives au Bass Museum of Art (Miami, 2015), à La Centrale pour l’art contemporain (Bruxelles, 2013), au Petit Palais (Paris, 2008), au Mamco (Genève, 2007). En 2011, il reçoit le prix Meurice d’art contemporain. Son travail est conservé dans diverses collections, notamment Lafayettes Anticipations, le MFA, Boston et le Mamco, Genève.
CHLOÉ DELARUE
Née en 1986 au Chesnay (France), Chloé Delarue vit et travaille à Genève. Diplômée de la Villa Arson (Nice) et de la HEAD – Genève, elle a présenté ses installations dans de nombreuses expositions individuelles comme à Windhager von Kaenel (Zurich, 2021), à la Villa du Parc (Annemasse, 2020), au Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds (2019), à la Salle de Bains (Lyon, 2019), au Kunsthaus (Langenthal, 2019), Sonnenstube (Lugano, 2017) ou encore à la Société des Arts de Genève (2016).
GYAN PANCHAL
Né en 1973 à Paris, Gyan Panchal vit et travaille entre Faux-la-Montagne (France) et Paris. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles, au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne (2019) à la galerie Marcelle Alix (Paris, 2018 et 2015) au Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart (2017) chez Jhaveri Contemporary (Mumbai, 2015 et 2012) à la Maison des Ar ts Georges Pompidou (Cajarc, 2014) ou encore au Palais de Tokyo (Paris, 2008). Il organise également des expositions (Être Chose au CIAP de Vassivière en 2015) et enseigne la sculpture à l’École supérieure d’art de Clermont Métropole.