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Jacqueline De Jong

Rétrospective
21.09.18 - 13.01.19
Exposition personnelle — les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse

© PRINTEMPS DE SEPTEMBRE

PHOTOGRAPHE : DAMIEN ASPE

© Jacqueline De Jong, Le Salau et les Salopards, 1966, triptyque (peinture et miroir), collection Les Abattoirs, Musée – FRAC Occitanie Toulouse. Courtoisie de l’artiste et du Château Shatto (Los Angeles).

Jacqueline de Jong propose également une performance participative.


Commissaire : Annabelle Ténèze

Née en 1939 à Hengelo (Pays-Bas).

 

Cette première rétrospective française de l’artiste hollandaise Jacqueline de Jong offre un panorama sur sa création depuis ses peintures et gravures des années 1960, son appartenance à l’Internationale situationniste, son rôle d’éditrice pour la revue The Situationist Times et sa participation aux événements de Mai 68 à Paris, jusqu’à ses plus récents travaux – peintures, livres ou bijoux.

 

L’exposition révèle la richesse des parcours artistique et de vie de Jacqueline de Jong. Née en 1939 dans une famille juive, elle doit fuir son pays face au nazisme. Après des cours d’art dramatique à Londres, elle travaille au Stedelijk Museum d’Amsterdam auprès de Willem Sandberg. Sa rencontre avec les membres de CoBrA et de l’Internationale situation- niste au Stedelijk Museum d’Amsterdam, marque ses débuts artistiques. Elle fonde en 1962 The Situationist Times – la seule revue anglophone du mouvement –, pratique la gravure à Paris ainsi que le peinture, et participe dans la capitale française à la contestation de Mai 68. Traversant avec liberté, désobéissance et engagement l’avant-garde des années 1960 comme le retour à la peinture des années 1980, la peinture de Jacqueline de Jong, figurative, expressionniste, emprunte aux objets courants – paravent, miroir ou valise – et joue d’un bestiaire à la fois monstrueux et naïf mélangeant érotisme, violence et humour. Depuis les années 2000, l’artiste partage son temps entre la Hollande et la campagne française, et réalise livres et peintures ayant pour motif les pommes de terre, qu’elle transforme aussi en bijoux après les avoir récoltées, desséchées et plongées dans l’or.
 

Outre l’acquisition de ses archives par l’Université de Yale en 2011, le travail de Jacqueline de Jong a fait récemment l’objet d’expositions monographiques (Cobra Museum for Contemporary Art, Amstelveen, 2003 ; Moderna Museet, Stockholm, 2012) et collectives (Musée Tinguely, Bâle, 2007 ; Bibliothèque nationale de France, Paris, 2013 ; Blume and Poe, Los Angeles, 2015 ; Château Shatto, Los Angeles, 2017), y compris ses bijoux (Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 2016 ; Musée des Arts décoratifs, Paris, 2018). En 2019, son œuvre fera l’objet d’une exposition monographique au Stedelijk Museum à Amsterdam.

Née en 1939 à Hengelo (Pays-Bas), elle vit et travaille à Amsterdam.

Exposition réalisée en partenariat avec les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse

Avec le soutien du Casino Barrière Toulouse.