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George Eksts
Yaw, Pitch and Roll, George Eksts. Vue de l’exposition, Fondation espace écureuil, photo Nicolas Brasseur, Festival international d'art de Toulouse, 2013 ©Le Printemps de septembre
Yaw, Pitch and Roll, George Eksts. Vue de l’exposition, Fondation espace écureuil. Photo Nicolas Brasseur, Festival international d'art de Toulouse, 2013 ©Le Printemps de septembre
Yaw, Pitch and Roll, George Eksts. Vue de l’exposition, Fondation espace écureuil Photo Nicolas Brasseur, Festival international d'art de Toulouse, 2013 ©Le Printemps de septembre
Auto Reverse, dessin mural © George Eksts, 2013.
Contract. Papier © George Eksts, 2013.
Né en 1978 au Royaume-Uni, il vit et travaille à Londres.
Inspiré par l’architecture, le travail du jeune artiste anglais George Eksts relève autant de la vidéo, de la sculpture que de l’installation. Il explore les paramètres fictifs, les variables, les lacunes, les structures de supports tels que des échafaudages, arches, colonnes…, tout ce qui suggère des possibilités interchangeables et inconnues. Concevant sa pratique comme un système modulaire, ses œuvres sont faites pour exister en combinaison les unes avec les autres et génèrent à chaque configuration une nouvelle dynamique et une lecture polysémique.
À la Fondation espace écureuil, les colonnes et les caves voûtées en brique du lieu l’amènent à une proposition visuelle marquée par les questions de construction, où la notion de force de gravité joue un rôle prépondérant. Son voyage vertical le conduit vers d’improbables connexions entre des objets sculpturaux usuels (l’échelon) ou décalés (les hamacs) devenus des cobayes à qui l’on chercherait de nouveaux usages. Chez Eksts, le temps n’est pas linéaire mais sinueux, comme en témoignent ses vidéos présentées sous forme de projections ou diffusées sur de petits écrans accrochés dans l’espace d’exposition. Véritables énigmes visuelles, elles sont parfois le résultat de micro-actions dérisoires dont le résultat se situe entre échec patent et réussite aléatoire, entre absurde et burlesque. Sur les murs situés entre les salles d'exposition, l'artiste rassemble sa collection d’images documentaires encadrées, offrant une clarification non explicite à son processus créatif, comme une invitation pour les visiteurs à former leurs propres connexions.
Diplômé du Royal College of Art à Londres, il a été invité à Toulouse en 2012 par le Printemps de septembre dans le cadre du Festival International des Écoles d'art et a bénéficié la même année d'une résidence à la Stipendium Bade-Württemberg, Stuttgart. Son travail a été sélectionné pour Bloomberg New Contemporaries en 2012.
Exposition coproduite avec le Festival international d’art de Toulouse/Printemps de septembre, avec le soutien de L’Institut français dans le cadre de sa convention avec la Ville de Toulouse.