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Daniela Comani
Daniela Comani
It was me. Diary 1900-1999, installation sur panneaux (2012)
Crédit photo : Nicolas Brasseur, Le Printemps de Septembre 2012
Daniela Comani
It was me. Diary 1900-1999, installation sur panneaux (2012)
Crédit photo : Nicolas Brasseur, Le Printemps de Septembre 2012
Daniela Comani
C'était moi. Journal 1900-1999, installation sur panneau (2012)
Crédit photo : Nicolas Brasseur, Le Printemps de Septembre 2012
Daniela Comani
C'était moi. Journal 1900-1999, installation sur panneau (2012)
Crédit photo : Nicolas Brasseur, Le Printemps de Septembre 2012
Née en 1965 à Bologne (Italie), elle vit et travaille à Berlin.
De 1984 à 1988, Daniela Comani étudie les arts plastiques dans sa ville natale, puis elle s’installe à Berlin, où elle obtient en 1993 un MFA (Master of Fine Arts) à l’Université des Arts. Artiste pluridisciplinaire, elle maîtrise aussi bien la vidéo, la photographie que les installations ou le dessin. Quelque médium qu’elle retienne, on y retrouve ses thèmes de prédilection: l’Histoire, le langage, l’identité féminine.
L’œuvre présentée aux Abattoirs : C’était moi. Journal, 1900-1999 a été l’objet d’une installation sur la façade extérieure du bâtiment du Centre d'Art Passerelle, à Brest en 2010, puis a été présentée l’année suivante dans sa version anglaise (It was Me. Diary 1900-1999), au Pavillon de la République de Saint-Marin lors de la 54ème Biennale de Venise. Une première variante en langue allemande de cette œuvre (Ich war´s. In zweiundreißig Tagen um den Alexanderplatz. 1805-2007), a fait l’objet d’une exposition à la station de métro berlinoise Alexanderplatz en 2007.
L’installation s’offre comme une archive du XXème siècle. Dans cet immense texte écrit comme un journal intime à la première personne, le narrateur devient le créateur, le témoin ou la victime d’événements mondiaux de l’Histoire du siècle dernier. Ces 365 notes, présentées chronologiquement selon des dates allant du 1er janvier au 31 décembre, évoquent des faits sélectionnés subjectivement par l’artiste et non selon les critères d’une historiographie officielle. Ici encore, Daniela Comani subvertit les rôles, de quoi produire une légère mise à distance du réel et permettre de mieux le contempler. Car cette compilation, au-delà du vertige que ces centaines de noms, de lieux et de faits provoquent sur le spectateur, est très explicite. Elle nous dit que la grande Histoire et la petite, la mémoire collective et celle de chaque individu, sont inextricablement liées.