Archives

Tobias Putrih

Cinéma Attitudes 2
25.09.09 - 18.10.09
Exposition — les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse

Tobias Putrih, Cinéma attitudes

© Georg Rehsteiner, Attitudes, espace d'arts contemporains, Genève, Suisse.

Né en 1972 à Kranj (Slovénie), il vit à New-York.

 

Passionné de sculpture, d'architecture et de cinéma, Tobias Putrih conçoit ses installations en fonction des caractéristiques perceptives du spectateur. La notion de vide fait partie intégrante de son travail. Les matériaux qu'il utilise sont volontairement ordinaires et peu coûteux, comme le bois ou le carton avec lequel il réalise souvent des maquettes. Depuis 2001, l'artiste concentre sa réflexion et son regard sur l'espace de projection cinématographique.

 

Tobias Putrih présente Cinéma attitudes 2, son archi-sculpture géométrique et organique, dont une première version a été créée en 2008 à Attitudes, espaces d’arts contemporains (Genève). Cinéma attitude 2 accueille tout au long du festival une programmation de films. Elle bloque la nef du musée des Abattoirs comme un fragment de banquise échoué là.

 

Que vous inspire le sous-titre de l’exposition “Là où je suis, n’existe pas”?

Je pense que le titre implique une certaine évasion du réel – il est des espaces réels qui construisent une réalité presque parallèle. Et c’est exactement ce qui m’intéresse – l’espace manipulateur visuellement intense, l’espace du théâtre ou de la scène de film où tout devient possible et tout a un but précis.

 

Qu’est-ce que l’art vous permet d’accomplir ?

Je crois que mon art est toujours abstrait même lorsqu’il est en relation avec la fonctionnalité – il analyse des concepts visuels, structurels et sociaux simples et la manière dont le regardeur peut être influencé et manipulé par eux. Dans un sens, je veux être un anthropologue concevant un espace expérimental et observant comme les gens réagissent à l’intérieur de celui-ci. Fondamentalement, je veux juste obtenir de la connaissance pour construire un espace plus intéressant et plus complexe.