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Philippe Decrauzat
Philippe Decrauzat, Musée les Abattoirs, 2008, ©DR, Le Printemps de septembre - à Toulouse
Philippe Decrauzat, Musée les Abattoirs, 2008, ©DR, Le Printemps de septembre - à Toulouse
Né en 1974 à Lausanne, il y vit et y travaille.
Sur toile ou sur mur, en installations ou en sculpture : multi-supports, la peinture de Philippe Decrauzat élabore de complexes compositions visuelles avec une gamme de couleurs privilégiant le noir et blanc. Pas un hasard si son oeuvre se nourrit à des influences très diverses, où le psychédélique se conjugue au minimalisme, où la peinture cinétique croise le cinéma. Bandes, lignes, plans, aplats : autant de moyens pour faire vibrer la surface et sortir l'oeil de ses perceptions ordinaires.
En quoi consiste votre proposition artistique aux Abattoirs – Musée Frac Occitanie Toulouse ?
Je voulais mettre en parallèle et en espace deux pièces récentes. Dans un premier espace, le film After Birds (montré la première fois à la Secession de Vienne en début d'année), et dans le deuxième, une sculpture sonore, Leslie , sur laquelle je travaille depuis une année. Ça crée une symétrie audio / visuel. Par ailleurs, ces deux salles se trouvent d'un côté et de l'autre d'un espace-couloir qui va accueillir une peinture murale, Mirrors . Elle est le résultat d'une superposition de deux systèmes de diagonales non parallèles qui recouvrent toute l'architecture de cet espace intermédiaire. Je pense que l'exposition va se jouer en grande partie au niveau de cet espace et des ouvertures sur les salles. Ce sont des superpositions de calques.
(Propos recueillis par Thierry Davila)