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Philip Jeck

Les Soirées Nomades de la Fondation Cartier pour l’art contemporain — les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse

Philip Jeck, Les Abattoirs, 2008

© Le Printemps de Septembre, à Toulouse

Photo Frédéric Sheiber

Philip Jeck, Les Abattoirs, 2008

© Le Printemps de Septembre, à Toulouse

Photo Frédéric Sheiber

Après avoir étudié les arts graphiques, Philip Jeck se tourne vers la musique dans les années 1980. Il commence alors à travailler avec de vieux tourne-disques et des dispositifs électroniques, créant des oeuvres à mi-chemin entre le concert et l'installation. La plus connue, Vinyl Requiem (1993, avec Lol Sargent), est une performance pour 180 tourne-disques des années 50/60, 12 projecteurs de diapositives et 2 projecteurs de 35mm.

 

Si les platines servent d'instruments à Philip Jeck, s'il utilise les scratchs et les boucles, sa pratique n'a rien à voir avec le DJing. Il produit une musique tout à fait singulière, à base d'improvisation, de bribes de vieux disques transformés et crée des morceaux aux sonorités à la fois archaïques et d'une grande modernité.