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Christian Robert-Tissot
Christian Robert-Tissot, espace public, 2008, ©DR, Le Printemps de septembre -à Toulouse
Christian Robert-Tissot, espace public, 2008, ©DR, Le Printemps de septembre -à Toulouse
Place du capitole, Jardin du Muséum d'Histoire Naturelle et Place Saint-Etienne.
Né en 1960 à Genève, il y vit et y travaille.
Sur toile, en néon, en peinture murale ou encore en volume, comme c'est le cas avec ses barrières installées sur la place du Capitole de Toulouse, c'est toujours le langage et les mots, de passe, de code ou tendance, que Christian Robert-Tissot met à l'épreuve de la forme. Jouant des couleurs, des médiums, des graphies, il compose ainsi tout le contraire d'une oeuvre à thèse ou à message, qui s'ingénie davantage à introduire quantité de doubles-sens, de significations déplacées, évidées, inversées.
Que vous inspire la formule « Là où je vais, je suis déjà » ?
Ce titre plein de sagesse parle du chemin qui mène au but, autrement dit : il est sans doute plus important de regarder où l'on met les pieds que de savoir où l'on va poser son cul.
Un mot sur votre proposition artistique ?
Trois barrières galvanisées en forme de texte installées dans l'espace urbain. Mots transparents à partir desquels – et en fonction de leur environnement – une pensée peut s'élaborer.
Qu'est-ce que l'art vous permet d'accomplir ?
Tour de garde ou observatoire, l'art est un garde-fou qui met entre autres à distance l'aliénation consumériste.