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Ger van Elk

Exposition — Couvent des Jacobins

Ger Van Elk, vue d'exposition, Couvent des Jacobins, Toulouse, 2005
© Printemps de Septembre, photo André Morin

Ger Van Elk, vue d'exposition, Couvent des Jacobins, Toulouse, 2005

© Printemps de Septembre, photo André Morin

Né en 1941 à Amsterdam, il y vit et y travaille.

 

Au premier abord, le travail de Ger van Elk procède du non-sens, de l'absurde, voire de l'ironie. Ses films du début des années 70 relatent des actions incongrues : raser un cactus ou aplanir la surface de l'eau d'un canal. Aujourd'hui, il fait vibrer des images de style impressionniste en animant les pixels d'un écran LCD. Mais c'est là que réside l'esprit du projet de Ger van Elk, dans une résolution des contraires, qu'ils soient d'ordre physique, spatial, ou temporel. L'oeuvre s'établit alors dans une jonction improbable, sur un point d'équilibre impossible, au centre d'une symétrie qui confine au vertige. Pour être valide, l'art doit stigmatiser le mouvement, ou plutôt le moment de cette transition physique et mentale.

 

L'ensemble des oeuvres exposées aux Jacobins montre comment Ger van Elk traduit ce phénomène dans la sculpture et dans l'image. Entre cristallisation et dissolution, elles révèlent à quel point il a choisi de trancher, sans diplomatie, dans la duplicité du visible et de l'ordre des choses.

Avec le soutien de la Mondriaan Foundation.