Prochaine édition imaginée par matali crasset du 2 juin au 2 juillet 2023 

 

Le Printemps de septembre à Toulouse, le Printemps de la Photographie, le Printemps de Cahors…, le festival fondé en 1991 par Mathé Perrin a eu plusieurs noms et plusieurs vies tout en conservant le désir de soutenir les artistes, de susciter les créations les plus audacieuses, de favoriser la rencontre entre les œuvres et un large public et d’être une chambre d’écho des questions de son époque.

 

Aujourd’hui, alors que les enjeux environnementaux, la place des artistes dans nos projets de société et le rôle de l’art comme facteur de lien et d’agentivité sont au cœur des préoccupations, le festival devient, sous l’impulsion d’Eugénie Lefebvre, sa nouvelle présidente et d’Anne-Laure Belloc, sa directrice, Le Nouveau Printemps.

 

Un festival annuel pensé avec un·e artiste associé·e

 

Avec la conviction que face à la complexité étourdissante d’un monde globalisé, les regards des artistes sont des clés essentielles pour une compréhension plus sensible de ce qui se joue, Le Nouveau Printemps invite, chaque mois de juin, un·e artiste·e issu·e d’une discipline connexe aux arts visuels (architecture, cinéma, musique, littérature, danse…) à coconcevoir la programmation. Irrévérencieux, minimal ou exubérant, poétique ou politique, le festival se réinvente à chaque édition. Se laissant guider par l’artiste associé·e, Le Nouveau Printemps déplie l’univers de ce·tte dernier·ère pour révéler, année après année, de multiples visions de l’art.

 

Un festival durable inscrit dans un territoire urbain

 

L’artiste associé·e est invité·e à poser un regard singulier sur la ville, à s’intéresser à ses espaces et à ses habitant·e·s, à bousculer les habitudes et à s’infiltrer dans les interstices. Laboratoire à l’échelle humaine, celle d’un quartier différent chaque année, Le Nouveau Printemps conjugue l’éphémère, le propre d’un festival, et le durable, essentiel et nécessaire.

 

Le Nouveau Printemps a choisi pour sa première édition de s’associer à la designer matali crasset, créatrice multiple engagée de longue date dans la transition écologique. Elle développe une approche à la croisée d’une pratique artistique et anthropologique, aussi joyeuse que politique, qui vise à injecter du commun et ouvrir des possibles.

 

L’édition imaginée en complicité avec matali crasset se déploiera à Toulouse, du 2 juin au 2 juillet 2023, dans le quartier Saint-Cyprien, dans ses musées et sur ses trottoirs, dans ses boutiques et ses jardins.

 

Expositions, projets avec le territoire, installations dans l’espace public, rencontres, école éphémère et fêtes…, le programme sera dévoilé en février 2023.

 

matali crasset

 

matali crasset est une femme designer française de renommée internationale. Elle défend un design à la croisée d’une pratique artistique, anthropologique et sociale et œuvre pour un design de la création, du vivant et du quotidien: comment le design peut-il contribuer au vivre ensemble et nous accompagner dans le monde contemporain ? C’est à partir de ce postulat à la fois simple et engagé qu’elle pense et travaille « en mouvement ». Formée aux Ateliers-ENSCI dans les années 1990, collaboratrice de Philippe Starck avant de fonder son studio, elle invente depuis 30 ans un parcours singulier, nourri des centaines de projets qu’elle a menés aussi bien en architecture qu’en scénographie, en conception d’objets, de mobiliers ou d’aménagements. Elle entretient des liens forts avec l’art contemporain : elle a pensé des espaces pour des lieux d’art (Consortium Museum à Dijon ou le dododo book pour le Power Station of Art à Shangai) et a régulièrement collaboré avec des artistes (Peter Halley ou récemment Roberto Cuoghi). Ses œuvres ont été exposées dans les institutions culturelles en France et à l’étranger et comptent parmi les collections de design de musées tels que le Moma à New York ou le Centre Pompidou à Paris. Son design sans frontière ni territoire est l’expression d’une conviction profonde, celle du processus créatif considéré comme projet humain, social et écologique. Car la finalité des projets ne repose pas sur leur seule et unique réalisation, mais sur le processus lui-même et la capacité à produire du lien, à créer un système d’échange et de réciprocité entre les individus et avec le milieu naturel. C’est ainsi que tout projet devient œuvre commune.

 

 

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